Traits pigmentaires, histoire familiale de mélanome et risque d’endométriose

Parmi 1 017 650 femmes-années de suivi, 2 074 cas d’endométriose confirmés par laparoscopie ont été rapportés chez les femmes n’ayant pas d’antécédent d’infertilité. Le nombre des nævus à la partie inférieure de la jambe était significativement associé au risque d’endométriose, comparativement à l’absence de nævus (RR [risque relatif] = 1,21 ; intervalle de confiance à 95 % [IC95] de 1,06 à 1,37 ; p = 0,002). De plus, les réactions cutanées les plus importantes à l’exposition au soleil pendant l’enfance étaient aussi associées à une augmentation du risque d’endométriose, comparativement à la quasi absence de réaction, avec un RR de 1,21 pour les brûlure douloureuses (IC95 de1,04 à 1,41), et de 1,26 pour les brûlures avec ampoules (IC95 de 1,04 à 1,53 ; p = 0,0005). En conclusion, les résultats de cette première analyse prospective confirment des associations positives entres le nombre de nævus, les réactions à l’exposition solaire pendant l’enfance et le risque d’endométriose, et ils suggèrent que les traits pigmentaires pourraient êtres des marqueurs de risque de l’endométriose. Dr Viola Polena Kvaskoff M et coll. : Pigmentary traits, family history of melanoma, and the risk of endometriosis: the nurses’ health study II. 11th World Congress of Endometriosis (Montpellier) : 4-7 septembre 2011.