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Publié le 05 nov 2007Lecture 2 min

La toxoplasmose congénitale en France

Dr Jean-Marc Retbi
L’étude rétrospective monocentrique de P. Garcia-Meric et coll. pallie en partie au manque de données sur la toxoplasmose congénitale (TC) en France.
Sur 298 séroconversions toxoplasmiques gestationnelles, 261 ont été traitées par la spiramycine, en association, pour 43 d’entre elles, à de la pyriméthamine+sulfadoxine (dont 14 en première intention). Le principal motif de non-traitement était une séroconversion au delà de 35 semaines (21/27). La recherche d’ADN de toxoplasme par PCR, effectuée dans 196 liquides amniotiques, avait une sensibilité de 72 %, une valeur prédictive négative de 92 % et une valeur prédictive positive de 100 %. Près d’un tiers des fœtus étaient contaminés (n=99). La grossesse s’est terminée par un avortement ou une IMG pour 10 fœtus sévèrement atteints. La TC a été diagnostiquée et traitée par pyriméthamine+sulfadoxine avant un mois chez 90 % des 89 enfants nés vivants. En moyenne, le traitement spécifique a duré une année. Huit enfants étaient symptomatiques à la naissance : hydrocéphalie (n=1), calcifications intracrâniennes (n=2), choriorétinites (n=5). Trois choriorétinites sont apparues et une a évolué sous traitement. Le recul va de 1 à 7 ans. Le traitement prénatal actuel n’évite pas complètement l’atteinte oculo-cérébrale du fœtus, et doit être amélioré.

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