Publié le 27 oct 2008Lecture 2 min
Le denosumab diminue les risques de fractures ostéoporotiques
Dr Isabelle Birden
Le denosumab, anticorps anti-RANKL, inhibe la résorption osseuse. Des études cliniques ont montré que ce médicament augmentait la DMO au rachis et à la hanche.
Les résultats d’une nouvelle étude, FREEDOM (Fracture REduction Evaluation of Denosumab in Osteoporosis every 6 Months) ont été présentés au cours de ce congrès. FREEDOM, essai de phase III randomisé, contrôlé contre placebo, avait comme objectif principal d’évaluer les effets du denosumab sur l’incidence des nouvelles fractures vertébrales et, comme objectifs secondaires, d’évaluer l’impact de cette molécule sur les fractures non vertébrales et les fractures de hanche. Au total, 7 868 femmes âgées de 60 à 90 ans (72, 3 ans en moyenne) ayant une ostéoporose (-4 < T-score < -2,5 au rachis lombaire ou hanche totale) ont été enrôlées. Les patientes ont été traitées pendant 3 ans, soit par denosumab à raison de 60 mg tous les 6 mois en sous-cutané, soit par un placebo, en association avec une supplémentation vitaminocalcique. A 3 ans, le denosumab a permis de diminuer significativement par rapport au placebo l’incidence des nouvelles fractures vertébrales (de 68 %), des fractures non vertébrales (de 20 %) et des fractures de hanche (de 40 %). Par ailleurs, dans le groupe denosumab, comparativement au groupe placebo, la DMO était augmentée significativement (+ 9 % au niveau vertébral et + 6 % à la hanche) et les marqueurs du remodelage osseux diminués. Ce produit a par ailleurs été bien toléré.
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