Publié le 26 fév 2009Lecture 2 min
Ce que le pédiatre doit savoir de l’obstétrique
Dr J.Valleteau de Moulliac
Pour le professeur L. Boubli, il y a deux messages essentiels.
• Même si ce n’est pas facile dans le contexte actuel, il faut inciter les couples à avoir des grossesses jeunes, car toute grossesse tardive multiplie les risques de grossesses pathologiques (HTA gravidique, diabète gestationnel, etc.), mais aussi de grossesses associées à d’autres pathologies (sigmoïdite, cancer du sein, etc.), ce qui majore la morbidité maternelle, foetale et néonatale, alors même qu’il a peut-être fallu assister la procréation. • Il faut inciter les mères dont nous suivons les enfants à consulter leur obstétricien avant la conception si elles désirent une nouvelle grossesse, et encore plus quand la grossesse précédente a été problématique. Mieux vaut anticiper et préparer cette nouvelle grossesse que de se trouver confronter à de nouvelles difficultés. Quelques éléments de discussion avec nos collègues obstétriciens et principes ont été évoqués lors de cet atelier. • Pas de césarienne ou de déclenchement de « convenance » avant 39 SA de terme révolu, sauf exceptions à discuter au cas par cas au sein de l’équipe obstétricopédiatrique. • Le déclenchement ne devrait être envisagé que si la maturation du col le permet, maturité appréciée par le score de BISHOP (qui doit être ≥ 7) ou plus spécialisée, par l’échographie du col. • Les modalités de surveillance foetale pendant le travail ont fait l’objet de recommandations pour la pratique clinique en 2007. On peut les consulter sur le site du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (www.cngof.asso.fr). La surveillance du rythme cardiaque foetal (RCF) reste la référence pour prévenir l’asphyxie ; la mesure du pH sur prélèvement sanguin au scalp reste la méthode de 2e ligne permettant de limiter l’augmentation des interventions liées à l’utilisation du RCF continu. • Dans le débat ventouse versus forceps pour extraction : lorsque l’état du foetus nécessite une naissance rapide et si les efforts expulsifs maternels n’autorisent pas une naissance naturelle, la ventouse est une alternative dont l’indication pourrait s’étendre, car plus simple d’utilisation que les forceps et surtout sans risque de lésion du périnée, en respectant bien sûr toutes les règles de l’extraction par voie basse Il n’y a pas de différences en morbidité néonatale.
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